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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Contrebande (Contraband)
USA / 2012
16.05.2012
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CONTREFAÇON RATÉE
Avec Contrebande, le réalisateur islandais Baltasar Kormakur (101 Reykjavik, Jar City) réadapte à la sauce hollywoodienne le long-métrage Reykjavik-Rotterdam (2008) dans lequel il officiait en tant que producteur et acteur principal.
Qu’on se le dise, le réalisateur venu du froid vient de passer son examen d’entrée hollywoodien, stars à l’appui (Mark Wahlberg, Kate Beckinsale ou encore Ben Foster). Si le film obtient tout juste la moyenne au box-office, le résultat, d’un point de vue cinématographique, n’est pas vraiment à la hauteur. Sans être totalement désagréable, il lui manque cette once de relief – pour ne pas dire d’authenticité –, qui pourrait nous faire croire à ce genre d’histoire rebattue et calibrée en mode (majeur) stéréotype. Tout y passe, hélas. Événement déclencheur usant des poncifs du genre, scènes d’action obligatoires plutôt mal fichues, personnages découpés à la serpe, twist final à la limite du risible. Et nous rions…
Le trop est parfois l’ennemi du bon. Contrebande n’y échappe pas. Comme souvent dans le cinéma « ricain » de genre produit par les grands studios, les digressions apparaissent (grossières et nombreuses), s’accumulent tant et si bien qu’elles finissent par plomber une intrigue dès le départ bien faiblarde. Alors rien n’y fait. Pas même un super Mark Whalberg investit jusqu’à mouiller le tee-shirt pour sauver des eaux ce Contrebande de mauvaise facture aussi impersonnel qu’ennuyeux. geoffroy
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