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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Le huitième jour
Belgique / 1996
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LE HEROS DE JACO
Les Néologistes du monde devront cuisiner de nouveaux mots pour définir "charmant" après avoir vu le Huitième Jour de Jaco Van Dormael, l'histoire d'un innocent affligé du syndrome de déficience mentale, qui apporte de la chaleur, de l'humanité et de la couleur dans la vie grise d'un homme d'affaires qui étouffent ses sentiments.
Pas assez cynique pour les cinémas d'art et d'essai, le film, par sa générosité aura sa place auprès d'un plus large public. Ici, et beaucoup plus que dans Toto le Héros, nous retrouvons les traces de l'ancien clown et directeur de théatre pour enfants, puisque Van Dormael invente en chansons et en moments d'exhubérance tout droit sortis d'une comédie musicale. Le film a ses mérites, et l'un d'entre eux est la performance extraordinaire de Pascal Duquenne.
L'histoire de deux mondes opposés est loin d'être originale, Le Huitième Jour est néanmoins une réussite technique considérable. Il impressionne avec son audace stylistique, son invention visuelle, son éblouissante utilisation des couleurs et sa variété d'émotion. Le vrai noyau du film est Duquenne. Son humour, son énergie, inévitables, sont communicatifs, et sa souffrance à chaque signe de rejet est génialement perceptible. vincy
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