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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Impostors
USA / 1998
21.07.99
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LA CROISIERE S'AMUSE (BEAUCOUP)
"- Le grand jour est arrivé! Tu vas avoir ta tragédie!
- Je ne voulais pas une vrai!"
Showboat! Au départ le 2nd film de l'acteur devenu auteur-réalisateur Stanley Tucci s'appelait Ship of fools. Une parodie de la Croisière s'amuse ou une sorte de Titanic version Marx Brothers.
Le film débute en muet. Hommage à un temps révolu. Le générique est hilarant à montrer l'enchaînement d'une séquence comique de l'anodin à la dégénerescence vers la catastrophe. On retrouve là deux acteurs doués, Tucci et Platt (aussi à l'affiche dans Simon Birch), plus habitués aux seconds-rôles, malgré leur talent évident.
Ils forment un duo digne de Laurel & Hardy ou Steve Martin & John Candy. Ils procurent ainsi une jubilation pour le spectateur. La première partie du film se développe autour du métier d'acteur, ses exagérations (dont une scène d'audition face à Woody Allen), cette passion dévorante, sa compétition. Mais pas seulement.
Une succession affolante de gags (et de stars se prêtant au délire) en font une comédie burlesque où cascade les rires. Une sorte de Vaudeville à la Feydeau qui aurait rencontré les comédies américaines des années 20 et 30, avec une intrigue à la Agatha Christie.
C'est évidemment sur le bateau, vers Paris, que l'on retrouve l'esprit de Billy Wilder (et notamment Les Hommes préfèrent les blondes). Un délice qui s'autorise un long et beau plan séquence pour la scène de bal, mais aussi des extravagances comme ce cheikh qui se déhanche de manière torride et bandante sur "Parlez moi d'amour". Une vraie envie de cinéma!
Ce film parle d'ailleurs avant tout d'amour, de manière comique certes. Les personnages (tous très bien incarnés par cette pléïade de visages connus) ont une profondeur, une identité bien dessinée, jamais caricaturale, toujours très humaniste.
Une fraîcheur de ton qui fait du bien. Qui nous charme (comme Hope Davis chantant en français la chanson de Lucienne Boyer). Qui nous rend joyeux comme cette farandole finale et musicale avec toute l'équipe... On est loin du cynisme d'Hollywood. vincy
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