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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Planes 2 (Planes: Fire & Rescue)
USA / 2014
23.07.2014
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ÇA NE PLANE PAS HAUT
Si le premier volet de Planes ne nous avait convaincu que partiellement, le second volet ne décolle pas vraiment plus haut. Les deux films se regardent distinctement : pas besoin d'en voir un pour comprendre l'autre. A la rigueur, il suffit juste d'avoir vu Cars pour avoir compris le concept. Des avions qui parlent, mangent, tombent amoureux et vivent leur petite vie comme vous et moi. Sauf que la vie n'est pas tendre avec le héros Rusty, avion d'épandage ex-pilote de course qui tombe malade de la boîte de vitesse. Rusty ne peut plus accélérer car s'il dépasse une certaine vitesse il se crashe, explose bref, meurt. Le scénario a la sensibilité d'un épisode de Rémi sans famille, la touche Disney en plus. Mais on ressent à chaque fois le manque d'ambition, d'audace. On comprend bien qu'il s'agit d'un banal film d'animation qui sert à vendre des jouets et sans doute, plus tard, à devenir une attraction de parcs.
Les bambins seront sans doute séduits, mais les adultes planeront en plein ennui. On peut toujours s'interroger pour savoir si le petit avion va s'en sortir et s'il va succomber au charme de l'autre avion (non vous n'avez pas ingurgitez une drogue c'est bien d'avions dont il est question durant tout le film), mais voilà pas de quoi fouetter un Boeing... C'est juste mignon, parfois drôle mais après La reine des neiges ou chez le concurrent DreamWorks, Dragons 2, sans parler des deux derniers Ghibli, Planes 2 vole au ras du sol, sans nous épater et sans même viser une quelconque performance. cynthia
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