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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Jeepers Creepers
USA / 2001
03.07.02
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CHAIR DE POULE
L'avantage premier et évident d'un Victor Silva est de se retrouver dans une ère où le film fantastique a retrouvé ses lettres de noblesse. Le second, qu'il ait pris en compte certains succès récents et, qu'en cinéphile averti, il aura su les exploiter. Le troisième, savoir tirer parti d'un budget qui, selon certaines sources, avoisinerait seulement les 1,5 millions d'euros . Ce qui, somme toute, est un beau challenge
… Le dernier, d'avoir abouti à un film qui, gageons-le, sera rapidement culte. Avec une aise déconcertante quand à l'enjeu, Silva se permet de marier allègrement les prémices d'un John Carpenter, d'un Spielberg, d'un Tobe Hooper ou d'un Wes Craven pour trouver avant tout ce qui combinera à l'efficacité dans cet art du compromis qu'est le cinéma. Et du compromis de la série B dans un premier temps. Econome quand aux effets, économe quand à la mise en scène, Victor Silva jongle sur la trame de Duel, Blair witch project, Massacre à la tronçonneuse ou de La dernière maison sur la gauche de Craven auquel il semble le plus s'apparenter, en tenant en compte qu'il tourne d'ores et déjà la suite de Jeepers Creepers, à l'instar du type précédant et de sa trilogie des Scream. Certains se souviendront de Hitcher, découvert sur notre route en 1985, film de Robert Harmon, disparu de nos écrans depuis, et dont on nous a longtemps annoncé la suite. N'attendez plus. Jeepers Creepers en est sa suite directe ou inspirée.
Point barre. Même rigueur cinétique, sinon que l'ombre a désormais remplacé la lumière. Le même " j'en foutisme " quand aux origines des sources du mal, qu'elles soient réelles ou fantastiques, la Créature assumée s'apparentant plus à un muppet qu'à une réelle angoisse réaliste. Dès lors, le sus-dit assumé, Jeepers Creepers rejoint ses inspirations jusqu'à parfois les dépasser. Loin de nous l'idée d'aller vous faire dépenser vos 8 euros 80 pour un film dont les plus initiés auront payé à peine trois fois plus pour acheter le merveilleux DVD en Zone 1 chez DVD Vidéo MGM,(désolé, Bac Films, mais il fallait aller plus vite que le bouche à oreilles !) mais les amateurs y trouveront plus avant matière à débattre et à délurer. Les envolées plus ou moins saillantes de Victor Silva sur la lingerie fine souillée, vous ne les trouverez pas ailleurs. Maintenant, si vous vous voulez vous en offrir les prémices, allez le voir au cinéma. Le fou vous parlera plus tard dans six mois. En Zone 2… arnaud
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