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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Jerry Springer : Ringmaster
USA / 1998
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EVERYONE SAYS I HATE YOU
"- Bonne chance pour le Show et dans le mariage!"
Les premières minutes de Ringmaster peuvent faire penser à un film indie du type Slum in Beverly Hills, mais rapidement la télévision fait son apparition et tout le système avec...
Même si la caméra s'aventure dans les coulisses d'une émission, ne vous imaginez pas retrouver la finesse de Quizz Show. Non, parce que ce show, là, il explore les plus vicieux recoins de l'esprit des invités et aussi des spectateurs. On suit donc 4 blacks et 4 blancs venus parler de leurs expériences respectives lors d'un débat qui a pour sujet : "j'ai couché avec mon beau-père!". Tout ce beau monde se retrouve à Los Angeles tout frais payés. Ironiquement, les femmes sont ravies de passer à la télévision, les amitiés et les liens maternels semblent même se renouer, tandis que les hommes se liguent : pas question de se faire passer pour des salauds en public sur une chaîne nationale! On peut les comprendre. Évidement, ce n'est pas parce qu'on a tiré les invités de leurs mobil-homes dans un coin perdu des States, que leurs instincts disparaissent. Alors, les allumeuses restent des allumeuses, les femmes hystériques crient de plus belle et le jeune naïf fiancé désillusionne trop vite. Pourtant après avoir lavé son linge en public on se sent mieux, n'est-ce-pas?
En soit le film n'a rien d'extraordinaire, il a suffit de poser une caméra dans les studios et les coulisses. Même avec des efforts on a du mal à s'attacher aux personnages venus se donner en spectacle, devant tous les américains, sans aucune pudeur. Vraiment aucune. Vous êtes adepte des "fuck" et autres "son of a bitch" à chaque fin de phrases et aux bagarres, alors vous serez servi. Cependant, on peut regretter qu'avec l'un des hommes les plus controversés d'Amérique, Ringmaster n'ait pas plus insisté sur Jerry Springer. Nous n'aurons droit qu'à seulement 2 ou 3 scènes durant lesquelles, implicitement, l'animatuer règle ses comptes en justifiant son Show et son métier.
Si vous êtes un fan de l'émission sur petit écran, alors vous ne serez pas déçu par cet élargissement d'angle de vue. Sinon...
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