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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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God Help the Girl
Royaume Uni / 2014
03.12.2014
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GIRL IN PEACETIME WANTS TO DANCE
«Tu vas avoir besoin d'un groupe!»
La jolie Ève rêve de percer dans la musique mais avec ses longues journées en hôpital psychiatrique, il est difficile de faire entre sa voix. En effet, Ève refuse de se nourrir, souffrant d'anorexie, mais sa rencontre avec un jeune guitariste va bouleverser sa vie tout comme celle de nos oreilles. D'un mal être va peut-être naître une renaissance. C'est l'originalité de ce film, signé par le leader du groupe Belle & Sebastian: une oeuvre chantante, mélodieuse, douce et envoûtante.
Filmé comme une comédie/drame musical(e) des seventies, God help the girl est l'agréable ovni de la semaine. Drôle et sensible, il plaît autant à la rétine qu'aux tympans, au point de nous donner envie de pousser la chansonnette également. Ça ne va plus plus loin que ça: un film pop, acidulé, une succession de clips assemblés autour d'un récit simple. Adapté d'un album concept, on assiste à une transposition en images de chansons entêtantes.
Cela manque d'incarnation, de distance, d'un regard particulier. Mais il y a Emily Browning (Sucker Punch, Sleeping Beauty), magnifique perle dans cet univers un peu artificiel, apportant ce qu'il faut d'émotion dans un film qui nous touche plus par sa musique que par son aspect dramatique. cynthia
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