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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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La rançon de la gloire
France / 2014
07.01.2015
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POUR QUELQUES FRANCS DE PLUS
« On ne parle pas de ce que tu as envie mais de ce que tu peux faire. »
Xavier Beauvois, le réalisateur de Des hommes et des Dieux, change de registre et s’essaie à la comédie, en mettant en scène un fait divers survenu trois mois après la mort de Charlie Chaplin: le kidnapping de son cadavre contre l'échange d'une rançon.
Si dans le fait divers réel, on ne sait pas pourquoi les kidnappeurs sont passés à l'acte, Xavier Beauvois a imaginé l'histoire loufoque mais touchante de ce père qui tente avec son meilleur ami de trouver de l'argent à tout prix. Le réalisateur (grand fan de Chaplin) en profite pour rendre un hommage appuyé au maître de la comédie, par des citations nombreuses et autres images de ce dernier.
Pourtant, même si le film porte à bout de bras de bonnes intentions et des situations cocasses, le scénario ne décolle jamais. Enrôlé dans une intrigue sans surprise et sans suspens (même dans l'interminable séquence du vol du cercueil), La rançon de la gloire relève plus d'une blague que d'un long-métrage. La magie, qu'il semble vouloir partager avec les spectateurs, reste superficielle, presque formelle, et malheureusement vite étouffée par une trame trop plate.
Cynthia
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