Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Les chevaliers du Zodiaque - la légende du Sanctuaire (Saint Seiya - Legend of Sanctuary)


Japon / 2014

25.02.2015
 



LES CHEVALIERS DU CIEL





« As-tu déjà ressenti le véritable Cosmos dans ton cœur ».

Après la résurrection réussie d’Albator, on pouvait espérer que celle des Chevaliers du Zodiaque nous épate. Loin s’en faut. Le mix des mythologies ancestrales (des Grecs aux Bouddhistes en passant par les Vikings) à la sauce manga a loupé son lifting en voulant se rajeunir. L’esthétique, plus proche d’un jeu vidéo que d’un film, clinquante et fluorescente, parfois floue, empêche toute approche réaliste ou toute dimension onirique.

Tout le reste étant fondé sur des personnages irréels dans un monde imaginaire, on aurait pu s’attendre à un scénario qui ne soit pas une sorte de super-épisode télévisé résumant la Bible de la série. Hormis deux personnages, tous les autres se résument à une scène d’exploit ou de la figuration.

Si on passe sur l’intrigue farfelue et abracadabrantesque, les liens entre les personnages (confus ou simplistes et jamais vraiment bien présentés), il reste donc l’action. Avec une Princesse à sauver, quatre jeunes mousquetaires issus d’un groupe de J-Pop faisant la publicité d’un gel pour les cheveux, vont se donner à fond pour prouver leur loyauté et exhiber leurs supers pouvoirs. Il y a, en bonus, un cinquième chevalier qui fait bande à part. Il est un peu plus vieux mais il a l’avantage de sauver les héros quand ils sont au bord du gouffre. Car les rebondissements ne manquent pas, et avec douze signes du Zodiaque, c’est autant de combats ou de défis qui s’offrent au récit (même si quelques signes seront zappés). Mention spéciale au Chevalier du Cancer, follasse macabre et chantante qui aurait pu être incarnée par Johnny Depp.

On pourrait rire (forcément quand le dialogue se résume à « Plasma foudroyant », on préfère prendre ça au deuxième degré). Mais ne soyons pas cynique : la loyauté, la solidarité, l’amitié, le courage sont de belles valeurs. Le problème tient davantage dans l’absence d’une psychologie retravaillée et d’une dramaturgie proprement cinématographique et, pire, dans le refus d’actualiser le manga, qui reste profondément masculin.

Ce jeu d’arcade très basique est aussi linéaire que le méchant est né sous un signe binaire. Point d’explosion galactique pour les pupilles : juste un long épisode reformaté d’un dessin animé qui a au moins le charme de son époque.
 
vincy

 
 
 
 

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