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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Les jolies choses
France / 2001
14.11.01
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MAUVAISE PENTE POUR DESPENTES
"- Ton mec, il t'a jamais demandé de t'épiler ?
- Non.
- Il est allemand ?"
Que dire des Jolies Choses si ce n'est que le film sert de faire-valoir à une actrice surprenante : Marion Cotillard. On l'avait déjà remarquée notamment dans L'Histoire du Garçon qui voulait qu'on l'embrasse de Philippe Harel (1994), Comment je me suis disputé d'Arnaud Desplechin (1996), et dans quelques rôles de premier plan dans des films mineurs dont Furia d'Alexandre Aja (1999). Sans parler de ses deux films à grand succès, les pyrotechniques Taxi et Taxi 2.
Dans Les Jolies choses, la comédienne compose parfaitement ses deux personnages complexes de sœurs jumelles en quête d'identité et fait montre d'un jeu empreint de force et de fragilité.
Pour le reste, passez votre chemin. Autant le livre de Virginie Despentes est bien écrit et certainement son roman le plus prenant, autant l'adaptation cinématographique est maladroite et vaine. Les images crues façon vidéo-clips desservent le film et concourent à donner une dimension froide et non aboutie à l'ensemble du film. Les Jolies Choses s'enfoncent dans les clichés sur le show-biz et sur la décadence qu'on peut y trouver. Malheureusement, tout sonne faux et il est difficile de croire à cette descente aux enfers de pacotille.
C'est dommage car le livre et le sujet auraient mérité d'être traités de façon plus subtile et de traquer davantage le mal être de ces deux jumelles et le côté sulfureux lié à l'autodestruction. Au lieu de cela, on reste tout le temps à côté de cette quête existentielle.
Reste, comme on vous le dit, la performance de Marion Cotillard. A suivre…
laurence
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