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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Jugatsu (Boiling Point - 3-4 x 10 gatsu)
Japon / 1990
14.04.99
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YAKUSAS!
Matzaki est un jeune japonais un peut lent, il participe à un match de base ball s'en désintéressant et faisant perdre son équipe.
Hors du terrain il est pompiste, sous l’attitude d’un abruti, il représente une génération désorientée, sans repère, et américanisée de surcroît. On remarque tout de suite une mise en scène très appliquée et stricte (les personnages ne bougent pas dans les séquences sans raison valable). De plus, le cadrage poitrine tout au long du film est un peu ennuyeux. Par contre, les longs plans séquence permettent au spectateur de rentrer dans le film avec les personnages. L’exposition est très lente à démarrer.
Tourné en décors naturels et sans bande originale, ce film montre un jeune homme qui se rend à Okinawa chercher une arme afin de se protéger des yakuzas (mafia japonaise). Il est accompagné de ses plus proches amis.
La pègre nipponne est vue de façon caricaturale (ambiance The killers de John Woo). Le film devient dynamique à la rencontre de deux anciens chefs yakuzas bi-sexuels et un peu dégénérés.
On notera quelques invraissemblances tels que le militaire américain cédant des armes à Akira et Tamagi à côté d’une base américaine sans brigade de surveillance...
Ce film a le mérite de sortir des dramaturgies d’Ozu et de montrer une nouvelle vision de films nippons. Sayonara! bertrand
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