Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 18

 
Connasse, princesse des coeurs


France / 2015

29.04.2015
 



ROYAL CONNASSE





«Reprenez votre vie en main bordel de shit!»

La Connasse est à la base une série de vignettes en caméra cachée du Grand Journal de Canal +. Le passage du petit au grand écran ravira sans doute les fans, mais ça n'en fait pas forcément un film.
Car, en conservant son principe de base, Connasse, princesse des coeurs est avant tout une série de petits sketchs (certains sont drôles) qui s'entrechoquent. La Connasse, qui comme son surnom l'indique ne respecte rien, décide qu'elle mérite une meilleure vie. Ras-le-bol de payer des impôts et de ne pas porter du Chanel, elle décide d'épouser un prince... en l'occurrence, le plus beau célibataire de l'aristocratie britannique: Harry. Cette dernière part donc en Angleterre pour conquérir son cœur...

Si les gags sont parfois amusants, on finit vite par se lasser par les pitreries de la demoiselle. Parce que se pavaner en tenue chic et manquer de respect à ces pauvres anglais, ça va cinq minutes mais ça ne fait pas un récit. Et dès qu'il s'agit de raconter une histoire, de montrer qu'il y a un scénario, la forme patine et se éteint le potentiel comique des situations. Ce collage de scènes inégales semble bancal dès qu'il s'agit de le faire tenir par un fil conducteur trop mince.

Camille Cottin (l'héroïne) fait des choses particulièrement risquées durant celong-métrage. Escalader les barrières du jardin de la Reine d'Angleterre, voler un chien, déranger le changement de gardes...nous avons bien du mal à croire que cela ne soit pas truqué. Mais admettons. La Connasse, princesse des cœurs réussit tout de même le pari de nous divertir, mais hélas sans nous transcender. Une fois que le gag est usé, on passe au suivant. Une sorte de Wayne's World filmé comme un Paranormal Activity. Mais le cinéma dans tout ça?
 
Cynthia

 
 
 
 

haut