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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Daddy Cool (Infinitely Polar Bear)
USA / 2014
08.07.2015
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MON PÈRE CE HÉROS (À MI-TEMPS)
J'étais tellement excité que je me suis chié dessus!"
La bipolarité est une maladie assez complexe. Ce n'est pas de la schizophrénie, mais presque. Vous passez d'une humeur à une autre en quelques jours ou en quelques heures pour certains. De nombreuses célébrités ont été diagnostiqué comme telles (Jim Carrey, Catherine-Zeta Jones entres autres). Le film évoque ce syndrome avec autant de poésie et de beauté.
Entre sa maladie et ses deux filles dont il doit s'occuper depuis que leur mère a repris les études, Cameron ne sait plus où donner de la tête. Le mot routine est inexistant dans son vocabulaire. Ce papa original préfère cuisiner des crêpes aux épinards, acheter une voiture délabrée ou sortir en slip plutôt que de subir l'inévitable métro, boulot, dodo. Ce "daddy cool" est touchant, drôle et émouvant grâce à la frimousse terriblement attachante de Mark Ruffalo qui, après Hulk, nous montre que le dédoublement de personnalité lui sied à merveille.
Spectateur de ce show man, on en rit, on en pleure et on en redemande. Daddy Cool nous charme malgré sa mise en scène convenue et sans relief, mais qui sait éviter le pathos. Maya Forbes signe un premier film qui manque peut être de style mais qui n'est pas dénué de personnalité, notamment en proposant une vision sans préjugés et sans jugements d'une maladie mentale perturbante.
Cynthia
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