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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Pitch Perfect 2
USA / 2014
22.07.2015
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SLEEP PERFECT
"Désolée je ne parle pas le loser, qu'est-ce que tu disais ?"
Pitch Perfect 2 est la preuve par 1000 qu'il y a certaines suites qu'il faudrait éviter de faire.
Alors que le premier film nous avait émerveillé avec son originalité, sa musique et ses actrices, le second volet de Pitch Perfect est bien parti pour nous endormir avec cette dure sensation de déjà vu, dû à un scénario calqué sur le prequel.
Souvenez-vous... dans le premier volet, les Bellas étaient sur la corde raide à cause du vomi de l'une des membres en plein concert, dans le second c'est à cause d'un vagin aux yeux du monde (un brin Janet Jackson) qu'elles sont en danger. Afin de remonter dans l'estime du royaume très fermé de l'acapella, les Bellas avaient recruté Becca (lumineuse Anna Kendrick) qui est littéralement mise sur le banc des figurants dans cette suite par (on vous le donne dans le mille) une nouvelle recrue (Hailee Seinfeld mignonne mais légèrement ridicule et pleine de clichée). Dans le premier opus elles avaient dû faire face aux troubadours, un groupe de chanteurs classe et talentueux (quasiment invisible dans ce second volet) à présent remplacé par un groupe allemand un brin flippant. C'est à croire que les Bellas devraient chanter "Comme d'habituuuuuuudeeeeee"!
Côté nouveauté (et ce sont les seules), Fat Amy (Rebel Wilson, touchante) est davantage présente contrairement à Becca, malgré le talent de son actrice : la faute à un stage chez un producteur (tyran et pas drôle) ou plutôt à l'envie de nouveauté des studios de production ? Ajoutons à tout cela un boot camp pas drôle, une histoire d'amour clichée et un scénario vide et prévisible et vous trouverez le temps long... très long !
Seule la bande-son sauve la mise et donne un léger sourire, sachant que même les répliques cocasses deviennent... lourdingues. Comme on regrette l'innocence et l’insouciance du premier volet qui avait fait battre nos cœurs ! Comme quoi le cinéma ce n'est pas comme le sexe, toutes les premières fois ne sont pas ratées. Cynthia
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