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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Hitman: Agent 47
USA / 2015
26.08.2015
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KICK-ASS MAN
"Ce n'est pas le physique de l'agent qui compte, mais son intelligence..." En l'occurrence ici, nous remercions la plastique de rêve et le charisme de Rupert Friend qui rehausse le niveau de cette nouvelle version (pop survitaminée) de Hitman, huit ans après le premier film. Le Hitman de 2007 souffrait d'avoir un héros sans carrure, incarné alors par Timothy Olyphant.
Si Hitman l'agent 47 nous envoie l'artillerie lourde avec des scènes spectaculaires et des bastons qui pourraient rendre envieux Jason Statham, on ne peut pas en dire autant du scénario trop prévisible. Notre héros (chauve, regard électrique, muscles saillants, l'anti hipster quoi), doit protéger une jeune et jolie fille (comme d'habitude) des griffes d'un méchant au corps d'acier - "une armure sous peau" - (un brin Iron Man). Pourquoi vouloir tuer une jeune fille? Parce qu'elle une de ces fameux agents dotés d'aptitudes physiques et mentales incroyables... comme on s'y attendait! Ce n'est même plus de la BD ou du jeu vidéo, c'est du fantasme d'ados en quête de muse à testostérone. L'agent 47 va donc montrer ses prouesses un brin exagérées (règle le fusil à pompe de son adversaire en direction de ses menottes et s'échappe comme si de rien était, massacre toute une équipe de SWAT comme on tartine du pain...) afin de sauver sa peau et celle de cette femme. Au moins le premier Hitman faisait semblant de flirter avec le thriller d'espionnage années 80, la série B assumée sympathique très premier degré.
Là on sent le sous produit un peu inutile à consommer tard dans la nuit pour digérer le surplus de "ginto". Certes, on s'en prend tellement plein la vue qu'on en a le tournis. Mais nous donnons le bénéfice du doute à cette version malgré tout moins barbante et mieux interprétée, plus divertissante aussi même si plus formatée et dans l'air du temps. Que le scénario et les scènes d'action ne tiennent pas de bout, c'est un fait. Au moins ce deuxième Hitman a l'ambition d'être non pas un film sous influence adapté d'un jeu vidéo mais un film de genre de son époque. Cynthia
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