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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Docteur Frankenstein (Victor Frankenstein)
USA / 2014
25.11.2015
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QUOI DE NEUF, DOCTEUR ?
"Je rêve d'un monde où l'espoir remplace la peur..."
Le Frankenstein de Mary Shelley s'inscrit dans la lignée des récits fantastiques et d'horreur, tels que Dracula ou Mr Jekyll et Mr Hyde. Auteure de l'un des grands chefs-d'œuvre de la littérature anglaise, l'écrivaine controversée (elle vivait avec deux hommes : à son époque, cela était mal vu) nous pose la question de l'origine de la cruauté humaine. La créature de Frankenstein, qui ne possède même pas de nom (un peu comme le chat d'Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé) se fait rejeter par les autres et par conséquent devient lui-même mauvais. Mais qu'en est-il de son créateur? Au fil de la lecture, nous découvrons petit à petit que c'est lui le monstre, et que sa créature n'est qu'une victime en plus de la soif de dominance de l'Homme.
Vue et revue par le cinéma depuis des années, l'œuvre de Mary Shelley a le droit cette année encore d'être revisitée. Or, si cette adaptation risquait de frôler le nanar has been, ici nous nageons en plein blockbuster captivant et électrique... et même séduisant. Dans un décor londonien de la révolution industrielle, nous faisons la connaissance d'un James McAvoy enragé et pris de folie créatrice et de son assistant doux, drôle et magique (si nous pouvons le dire concernant Daniel Radcliffe).
Captivant et stupéfiant, Docteur Frankenstein s'ajoute aux blockbusters british tel que Sherlock Holmes de Guy Ritchie : moderne et survolté. Seul petit bémol, peut-être : le monstre qui n'est pas si effrayant que ça (des balafres et un clou) mais qui adoucit, toutefois, l'estomac après les scènes plus difficiles d'organes exhibés...
Cynthia
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