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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Alaska
Italie / 2015
10.02.2016
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LES AMANTS MAUDITS
"C'est bizarre...on dirait que ça va mieux pour moi parce que ça va pas bien pour toi."
Un homme, une femme, une rencontre inattendue...Alaska pourrait être considéré comme un énième film sur l'amour... et pourtant il est aux antipodes des films "St Valentin" habituels.
Claudio Cupellini filme l'amour sous tous ses angles: le bonheur, la tentation, la chair, la haine, la déchirure,... Ce couple milanais se fait tirailler par le destin de bout en bout jusqu'à le faire exploser. Fausto et Nadine sont un peu comme Roméo et Juliette, le suicide en moins. Leur amour est impossible, non pas à cause d'une famille qui se fait la guerre, mais à cause de la vie et de ses bons et (surtout) mauvais aléas.
Réalisateur plein de finesse, Cupellini dépose même une touche mafieuse à son oeuvre afin de pimenter son récit déjà bien secoué.
Mettant en scène une Astrid Bergès-Frisbey touchante, fébrile et explosive, nous nous laissons bercer tel le passager d'une gondole à Venise: ravi tout en redoutant la chute dans l'eau.
Alaska n'est donc pas un film d'amour à l'eau de rose ni au sirop d'orgeat. Alaska est un film sur le couple et la dureté de s'aimer dans une vie où l'amour se fait rare, il est aussi un hymne à l'humain, le vrai, celui qui fait des erreurs même, surtout, par amour. Cynthia
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