Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 24

 
Kung Fu Panda 3


USA / 2016

30.03.2016
 



AUX SOURCES DU PO





«- Les pandas ne marchent pas : ils roulent. »

Po le Panda est assurément l’un des héros les plus attachants créés par les studios DreamWorks. Un bon gros nounours rassurant, plein de complexes et néanmoins combattant. Las, en ne faisant aucun lien avec le deuxième opus, les aventures de Kung Fu Panda veulent gagner en divertissement et en émotion ce qu’elles perdent en fluidité. Malheureusement, comme souvent avec DreamWorks, la bonne idée de départ, celle qui donne un bon film d’animation, se dilue avec les épisodes. Les seconds rôles sont relégués en seconde zone, les nouveaux personnages ne sont pas forcément plus intéressants et l’histoire tient sur un parchemin en papier de riz. L’intrigue est digne d’un mauvais manga imaginé par des fumeurs d’opium. Et ce n’est pas la quête d’identité d’un panda (et l’apprentissage du jeu collectif) qui va nous captiver.

Tout ressemble à un jeu vidéo, dès le prologue. Et sans scénario solide, cela distrait à peine. Certes la cité des pandas est superbe, l’animation nickel, et le méchant paraît invincible. Mais jamais il n’y a un début de suspens. Pire, on rigole peu avec po. Les quinze premières minutes semblent même inutiles. De vagues délires graphiques pour installer une histoire convenue dont on devine déjà l’issue.

Il est dit dans le film « Si on se limite à ce qu’on sait faire, on ne se dépasse jamais », clairement DreamWorks n’a pas eu l’intention de faire autre chose que ce qu’il savait déjà produire, en moins original, en moins audacieux. La Jade Power n’était pas avec eux. Les retrouvailles père/fils ne franchissent jamais la barre du mélo sentimental un peu niais. Cette mièvrerie contraste cruellement avec le récent Zootopie où le carnaval des animaux s’émancipait dans un polar de bon niveau.

A trop miser sur la facilité, Kung Fu Panda 3 s’emmêle les rubans, les raviolis et les paumes de mains pour passer toujours et encore pour un gros bêta un peu immature qui continue de ne pas grandir. A force, ça devient embêtant pour un guerrier, à chaque fois élu pour vaincre le mal. Toujours aussi rond, le héros manque de relief.
 
vincy

 
 
 
 

haut