Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 35

 
Les Trolls (Trolls)


USA / 2016

19.10.2016
 



HAPPINESS THERAPY

Le livre Bye Bye Bahia



« - Je vous tiens !
- Euh… Un cupcake ?
»

Les fameuses poupées-jouets Trolls dans un univers de Bisounours (avec une vie de bonobos) ont désormais le droit à leurs propres aventures. Pas loin des Schtroumpfs vs Gargamel. Sauf que Gargamel ici ce sont des créatures hideuses, des Shrek mal dentés et boutonneux. Pas étonnant d’ailleurs qu’il y ait cette référence à Shrek puisque les deux réalisateurs ont collaboré sur la franchise très lucrative de DreamWorks.
Le scénario est un mix de conte de princesse (une Cendrillon et son Prince), de petites créatures qui détiennent un pouvoir étrange (le bonheur) et de la comédie musicale période disco-dancefloor.

Si l’histoire n’a rien de vraiment palpitante, les personnages sont terriblement attachants. Visant les plus jeunes spectateurs, Trolls s’offre quelques morceaux de bravoure (notamment les parties musicales, qui, en plus, donnent envie de remuer su son siège) et nous offre une vision plus simple de Vice-Versa (Pixar) sur le comportement du cerveau : ici, la tristesse rend gris et la joie colorie.
Il y a une part d’aventure, d’humour, de romantisme, de délire. Mais l’ensemble est très gentillet. Pour une fois, Dreamworks évite le pastiche à tout crin mais perd en subversion par la même occasion. Le match entre le Prince grognon et la princesse heureuse ne peut que finir bien. Et c’est bien là tout le problème : en devinant la fin dès le début, cela enlève pas mal de notre intérêt pour l’intrigue. Reste la zik (Earth Wind and Fire, Bonnie Tyler, Simon & Garfinkel, The Turtles, Cindy Lauper, Katy Perry…). Festive, elle comble les creux du scénario. Elle envoie de bonnes vibrations, magiques, à cet univers aux airs toxiques, où l’on parle d’ogres qui dévorent d’adorables créatures comme les cannibales pensaient trouver leur force en mangeant leurs ennemis.

Tout conte est cruel. Mais ici les réalisateurs ont décidé de lui donner un aspect chatoyant et pastel, avec du scrapbooking en passe-temps idéal, du tricot, des cheveux surpuissants et des câlins. C’est minion tout plein. C’est kawaï à donf. Une sorte de Mamma Mia sous l’effet de champignons.
C’est aussi rempli de stéréotypes (les girls en rose, les boys en bleu), c’est totalement mièvre, mais ça swingue grave et techniquement il n’y a rien à dire. Bref, on ne va pas troller ces Trolls. Ils sont adorables et portent une belle philosophie de vie en ces temps angoissants.
 
vincy

 
 
 
 

haut