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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Babysitting 2
France / 2015
02.12.2015
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SLIP BRÉSILIEN
Une suite c’est toujours délicat. Surtout quand le concept du premier film est suffisamment fort pour se suffire à lui même. Non pas que Babysitting soit un chef d’œuvre de la comédie française. Mais reconnaissons que le délire, suite de gags ininterrompus où une soirée dégénère en grand n’importe quoi, faisait bien monter la sauce.
Alors forcément, il y avait un risque que le deuxième film soit moins drôle et moins surprenant. C’est le cas. Le scénario est plus téléphoné. Les gags sont plus inégaux. Et le pitch en lui-même ressemble davantage à celui des Bronzés qu’à un Very Bad Trip.
Cependant l’équipe de Babysitting se démène pour vouloir provoquer des rires. Certaines séquences sont franchement cocasses, leur bêtise reste bien crasse. L’arrivée de Clavier – qui fait du Clavier – n’est pas à la hauteur du duo désemparé Jugnot/Coureau du premier film. Un peu envahissant le comédien essaie d’en faire un peu trop, n’ajoutant pas grand chose aux gags. On est bien plus conquis par la grand-mère (Valériane de Villeneuve), qui s’amuse comme une folle à foutre un joyeux bordel.
Entre Homme de Rio (un peu pompé, sans la classe) et Charlots dans la jungle, ce Babysitting 2 reste honnête et cherche au moins à pousser le bouchon un peu loin. Au final, les mecs sont vraiment et toujours imbéciles et queutards. Les filles ont bien de la patience de supporter de tels lapins crétins.
Mais pour un troisième opus, il faudra un peu plus se creuser les méninges. Car dans le genre, Pattaya a mis la barre beaucoup plus haut côté grain de folie.
vincy
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