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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Tous en scène (Sing)
USA / 2016
25.01.2017
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BÊTES DE SCÈNE
«- Quelqu’un aurait vu mon œil de verre ? »
Une fois de plus Illumination (illuMINation, en référence aux Minions) s’affirme comme l’alternative grand public à Disney avec ce Tous en scène. Là où DreamWorks peine à se renouveler et à nous emballer, le studio d’animation de Moi, Moche et Méchant prouve qu’il a de l’imagination et le sens du divertissement à revendre, quelques mois après le distrayant Comme des bêtes.
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Tous en scène est un pur divertissement, emballant et infiniment plus remuant que le récent Trolls. Cette histoire de losers qui ont tous un incroyable talent pour la chanson est à la fois sympathique (l’anthropomorphisme donne lieu à des personnages animaliers attachants) et rythmée (chaque personnage multiplie des points de vue, des récits). Pour sauver un vieux théâtre qui ne remplit plus ses sièges à cause de ses spectacles désuets et d’un patron nostalgique d’un âge d’or, on organise un concours de chant, façon The Voice, qui donne un coup de fouet, et même du peps à cette ruine qui se rêvait en salle de Broadway.
Rock et pics, Gorille dans le blues, Rat Pack et autre Piggy Power.
Gorille, cochon, hérisson, souris, éléphant et compagnie sont en fait prisonniers de leur condition sociale. La chanson est vécu comme une libération personnelle et va devenir un facteur d’émancipation globale. Dans une métropole qui mixe plusieurs villes américaines, ce Zootopie musical essaie de viser tous les publics, des petits avec ses gags (évidemment un peu cracras) aux adultes (avec le personnage de l’assistante et son œil baladeur digne des délires les plus farfelus de l’animation et le clin d’œil à Boulevard du Crépuscule à travers le personnage de la diva). De cette spirale infernale on retient un scénario solide, des séquences humoristiques délirantes (le car wash le plus « weird » du 7e art), des jeux de mots un peu foireux
Tous en scène réussit à amuser autant qu’à capter l’attention avec un pitch a priori convenu. Toute sa force réside dans sa troupe animalière empathique et une partition musicale variée et réussie.
vincy
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