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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Underworld: Blood Wars
USA / 2016
15.02.2017
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VAMPIRE DIARIES
"Je crains que le sang ne se répande comme jamais auparavant..."
La suite de la suite de la suite de la suite d'Underworld, Underworld: blood wars, démarre toute en férocité avec une Selene sexy sur une moto, de quoi faire pâlir d'envie Jessica Alba dans Dark Angel. Du vroum vroum, des coups de feux et des crocs, on sent le plaisant blockbuster à souhait... Grossière erreur car ce n'était qu'un leurre, la continuité du film étant une blague de mauvais goût.
Aidée par David alias le beau Théo James (Divergente), la jolie Kate Beckinsale va devoir faire face à plusieurs ennemis: des méchants loups garous, son passé et une machiavélique prêtresse vampire qui est tellement stéréotypée qu'elle a droit à son propre paragraphe!
La prêtresse vampire Semira: dite la méchante trop méchante bouhouhou!
D'emblée la vampirella annonce la couleur: elle veut le sang de Selene afin d'être super forte. Pour ça, elle va monter les vampires contre la pauvre héroïne et utiliser son assistant (un pauvre larbin sexy vu dans la série Merlin) qui lui sert de serviteur et d'objet sexuel. On admire la scène où le joli blondinet demande à être encore plus utile dans la quête de sa maîtresse et qu'elle lui impose un cunnilingus en guise de réponse: pour une fois qu'un homme veut discuter avant de tâter le bas, voilà qu'elle lui cloue le bec (hashtag Christian Grey on a trouvé ta future femme). Sa méchanceté est telle qu'elle zigouille tout le monde avec la même crédibilité que Chuck Norris, on s'attend même à ce qu'elle arrive dans chaque pièce en chantonnant "ouuuuh houuuuu je suis la méchante du film!" Nous n'allons pas nous éterniser sur sa manière de manier l'épée ou de s'énerver lorsqu'elle n'obtient pas ce qu'elle veut mais il faut savoir que Semira en devient pitoyable et drôle... Elle n'a rien d'un vrai méchant en somme (sérieusement avez-vous déjà rigolé devant Voldemort ou Joffrey de Game of thrones?!).
L'autre délire psychédélique de ce boring movie est la multitude de ralentis dont le film fait l'objet. Il y en a tellement que l'on se demande si le chef monteur n'était pas sous marijuana. Même lorsque David sort un "fuck", il le dit au ralenti au point que l'on voit les mouvements vibrants de ses lèvres extrêmement pulpeuses pendant qu'il brandit sa mitrailleuse (ça en est presque sexuel avec ça).
Le reste du film n'a ni queue ni tête! Tout en évitant les spoilers, Underworld Blood Wars remet en cause les précédents volets de la saga. Que ce soit la faute à la réalisatrice de celui-ci (novice au cinéma) ou la faute de l'industrie hollywoodienne à toujours vouloir faire plus que bon, les dernières aventures de la vampire Selene (et encore nous sentons le prochain volet dans quelques années) laissent de marbre et alourdissent les paupières.
Cynthia
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