Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Loue-moi !


France / 2017

05.07.2017
 



PARTNERS IN CRIME





Léa et Bertille ont monté une entreprise de service à la personne (Book A Partner, qui pourrait être le titre anglais du film) via laquelle il est possible de louer une personne pour quelques heures où une journée. Léa est donc habituée à prétendre être quelqu’un d’autre. Lors d’un job où elle est louée pour être la petite-amie d’un homme gay, elle se retrouve face au frère de celui-ci qui est aussi son amour de jeunesse et avec qui elle voudrait renouer...

Dans toute bonne comédie romantique, ou moins bonne d’ailleurs, une fausse identité et plus largement le mensonge est l’ingrédient classique pour divers quiproquos et rebondissements. Comme la tromperie n’est pas compatible (au cinéma) avec le début d’une véritable histoire d’amour, le mensonge est donc un obstacle à dépasser. Pour Léa son véritable métier de se louer est un secret bien caché: sa famille la croit avocate.

Loue moi se laisse regarder surtout parce que son héroïne est très attachante par la grâce de Déborah François, toujours très à l’aise dans le registre de la comédie. Autour d’elle on y voit Alison Wheeler, Marc Ruchmann et Benjamin Bellecour pour faire avancer l’histoire; et dans divers petits rôles anecdotiques Bernard Ménez, Charlotte De Turckheim, Lionel Abelanski, Arié Elmaleh (et autres caméos surprise), le tout pour remplir la durée réglementaire de 90 minutes. Chacun fait son petit numéro de manière plaisante mais sans plus, et on se laisse tout de même emmener par ce scénario prévisible. Heureusement la pétillante Déborah François donne le rythme à ce film qui en manque. Bref ça se laisse regarder lors d'une soirée canapé devant la télé entre copines. De là à se déplacer au cinéma...
 
kristofy

 
 
 
 

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