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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Dans la forêt enchantée de OukyBouky (Dyrene i Hakkebakkeskogen)
/ 2016
04.10.2017
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LA LOI DU MOINS FORT
« Si nous devenons amis et si nous laissons les plus petits en paix, nous serons heureux dans cette forêt. »
Inspiré d’un album de l’écrivain norvégien Thorbjørn Egner, La forêt enchantée de Ouky Bouky est un film d'animation de poupées à destination du très jeune public qui véhicule des valeurs positives comme le vivre ensemble, le respect des différences et le mécanisme démocratique. Les personnages principaux sont des animaux organisés en une société qui a beaucoup à voir avec le monde humain : ils travaillent, vivent dans des maisons, tiennent des magasins et mangent du gâteau au goûter.
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes dans ce petit paradis terrestre si certains voisins affamés (notamment un renard et un hérisson) n’étaient pas toujours sur le point de dévorer quelqu'un. Le film raconte comment les habitants du village s'organisent pour mettre fin à cette situation invivable et rétablir la paix et l'harmonie entre les espèces. Le tout à grand renfort d'humour et de chansons entraînantes (on vous recommande celle sur la recette du pain d'épices, qui reste bien dans la tête).
Une histoire simple et gentille qui captive les plus petits spectateurs sans les effrayer et surtout en restant constamment à leur portée avec des thèmes qui leur parlent, comme notamment la nécessité de protéger les plus faibles. Cela donne au film des airs de fable un peu naïve et rassurante (les plus grands risquent d'ailleurs de trouver que les enjeux manquent d'envergure) qui privilégie la douceur de vivre, la musique et l’entraide. On y trouve même une apologie à peine dissimulée de la vie de bohème et de l'insouciance à travers le personnage de Sam-la-vadrouille qui préfère chanter que travailler, quitte parfois à devoir "emprunter" de la nourriture à ses voisins. Ce qui fait du bien, car ce n’est pas si souvent qu’on encourage les enfants à réellement emprunter les chemins de traverse.
MpM
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