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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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La cabane aux oiseaux
France / 2019
06.02.2019
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A LA PAGE
Ce programme de neuf courts métrages, qui s’adresse aux plus jeunes spectateurs, s’articule autour des oiseaux sous toutes leurs formes. On y raconte dans chaque film une histoire adaptée de la littérature jeunesse et respectant le graphisme d’origine. Dans le premier volet, La cabane à histoires, sorti en 2017, des enfants se lisaient des livres à tour de rôle. Cette fois, ce sont donc des oiseaux qui servent de fil rouge entre deux livres, permettant une plus grande fluidité dans la succession des courts métrages. On apprécie cette unité visuelle, ainsi que la suppression des saynètes en prise de vue réelle qui reliaient artificiellement chaque récit. On passe ainsi plus aisément d’un court métrage à l’autre, en se plongeant à chaque fois dans une forme de conte moderne ou plus traditionnel, comme Poucette, qui est inspiré d’Andersen.
Si l’impression générale est plutôt douce et légère, avec une pointe d’humour tendre, c’est comme toujours avec ce type de programme assez contrasté d’un film à l’autre. On craquera au choix pour le petit oiseau qui a avalé une étoile (et à qui tout le monde reproche d’être trop brillant), pour le papa plein de fantaisie qui imagine mille et une façons pour venir chercher son petit garçon à la crèche, ou encore pour l’adorable pingouin qui a froid sur la banquise. Mais toutes les histoires ont leur petit grain de malice ou de tendresse, proposant chacune à sa façon une petite fable destinée à faire rire, réfléchir et grandir les petits spectateurs, qu’il s’agisse d’aborder la question de la confiance en soi, celle de la rébellion face à l’autoritarisme, ou tout simplement des merveilles de l’imagination. MpM
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