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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Terra Willy, planète inconnue
France / 2019
03.04.2019
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LOST IN SPACE
Un film d’animation qui se mêle de science-fiction, c’est assez rare dans le cinéma français. C’est la proposition de Eric Tosti qui signe là un scénario sans doute assez convenu mais néanmoins inspiré.
Alternant aventures et sentiments, syndrome de Robinson (Crusoë) et rebondissements, Terra Willy est une œuvre hybride esthétiquement (au moins dans sa première partie avec une esthétique mixant animation SF classique et jeu vidéo archaïque) et une allégorie à la vie sauvage (Robinson trouvant en un alien assez canin son vendredi). Avec sa musique eighties, ses poursuites et ses cascades, le film nous renvoie dans un monde parallèle où le futur et le passé se croisent harmonieusement.
Sauver Willy ?
Si rien n’est vraiment original, le spectacle est plus que plaisant dans ce monde fantasmagorique malgré l’hostilité de la planète inconnue peuplée de drôle de petites (et grosses) bêtes. Le principal atout est ce trio attachant du jeune gamin laissé à lui-même, de son fidèle robot-protecteur, sorte de R2D2 dont la batterie semble bien plus efficiente que celle d’un smartphone, et de cet animal qui mue au fur et à mesure de sa croissance.
Cela n’empêche pas de ressentir la solitude de ce « survival movie ». L’enfant sauvage trouve sa voie dans ce récit initiatique aussi ludique qu’attachant. Après tant de péripéties, il importe finalement peu qu’il retrouve ses parents ou qu’il reste là toute sa vie. Dans les deux cas, il s’agir d’un Happy End car Willy est simplement heureux.
vincy
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