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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Lost World (Jurassic Park 2 - Le monde perdu)
USA / 1997
22.10.97
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SPIELBERG ESSOUFFLE...
"- Ne t'inquiètes pas, je ne referais pas la même erreur.
- Non, tu vas en faire de nouvelles!"
Faire la suite du film ayant amassé la plus grosse recette de tous les temps était destiné à être une tâche ardue.
La bonne nouvelle à propos de Jurassic Park 2 est que les dinosaures sont bien mieux que dans le premier: crédibles, à couper le souffle, effrayants. Mais l'effet de surprise est moindre. L'aspect gradiose, l'esthétique qui nous coupait le souffle il y a 4 ans, a disparu.
Du coup, le reste parait pale en comparaison. Le film fournit suffisamment de frissons viscéraux et de prouesses visuelles pour attirer le public et engranger les recettes. Notamment cette scène maginfique du car-caravane plongé dans le vide... Il y a du Hitchcock dans l'air.
Ca ne sauve pas un script schématique et largement prévisible. Il y a cette étrange menace et peu de moyens pour la détruire. Sous la virtuosité technique se cache un film standard de chasse à l'ennemi. Et Spielberg en fait très peu pour élever le film dramatiquement.
Son talent pour faire sursauter le public au bon moment est néanmoins intact, et en l'absence d'une histoire forte et de personnages bien écrits, il s'agit d'un atout majeur. Spielerg ne s'amuse plus. Et nous, du coup, beaucoup moins. C'est même parfois lourd comme un diplodocus.
vincy
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