Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Mais qui a tué Pamela Rose?


France / 2003

04.06.03
 



SILENCE ! ON TOURNE PAS ROND !





"- Quelqu’un a délibérément voulu nous tuer, ou nous empêcher de continuer de vivre".

Kad et Olivier jouent aux crétins et en sont fiers ? Assurément. Vous l’aurez compris : pour l’équipe du film, l’aventure Mais qui a tué Pamela Rose ? est avant tout un énorme prétexte pour s’amuser version CinémaScope. Rien de très surprenant, jusqu’ici. Mais c’est aussi là que ça coince : On a bien quatre cinq vannes bien aiguisées qui font penser à La Cité de la Peur, mais de là à tenir 1h35… Prévoyez des pop corns ! Le premier quart d’heure passé, l’ambiance, axée Festival du ridicule, nous rappelle plutôt La tour Montparnasse infernale ! Moteur du film : la stupidité de chaque personnage. Nos deux agents sont idiots à souhaits : c’est justement ce qui fait avancer leur enquête. Les antagonistes, eux, sont plus tordus les uns que les autres : ça tombe bien, puisqu’on doit démasquer un assassin ! Et on en rajoute une couche avec tous les autres protagonistes : de quoi justement renforcer la popularité de nos deux héros !

Jeux de mots déjantés, dialogues gratuits, accessoires et décors décalés (pour ne pas dire totalement fantaisistes), gags visuels et narratifs, suggérés au montage, sont ici prioritaires : Mais qui a tué Pamela Rose ? se raccroche à un humour très artificiel. Sans parler des séquences qui se réfèrent au film lui-même (conversations téléphoniques avec le producteur ; répliques où l’on nomme explicitement « Kad et Olivier » et « Les Robins des Bois » ; mini générique final en plein milieu du film). Résultat : on décroche. Et c’est pas plus mal ! Puisque au final, seules quelques bribes de psychologie freudienne à deux centimes et une pièce à conviction en chocolat suffiront à aiguiller nos deux supers agents dans leur enquête.

Mais qui a tué Pamela Rose ? est à la hauteur de son slogan publicitaire : «Le coupable est un assassin». Autodérision, d’accord ; les intentions sont respectables. Mais, question consistance, c’est pas le Nirvana ! Le film se limite aux standards du genre : gags fantaisistes et imbécillité pan-pan cul-cul en bout à bout. On sature très vite !
 
sabrina

 
 
 
 

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