Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Mickey Blue Eyes (Mickey Belle Gueule)


USA / 1999

03.11.99
 



UN MARIAGE ET DES ENTERREMENTS





"- Il a un QI de 174 et qu'est-ce que c'est? Un idiot!!!"

Quelques mois après Notting Hill, Hugh Grant revient dans une comédie romantique (et un peu maffieuse) , avec ses cheveux ébouriffés, son sourire aux dents blanches, et surtout ses yeux bleus. MBE (Mickey Blue Eyes) est une de ces comédies typiques que l'on applaudissait dans les années 40, avec des comiques de situations, des imbroglios entre des personnages attachants, et surtout une mise à l'épreuve pour le "héros".
Commençons par le scénario. Fluide, riche en rôles, il offre des situations tantôt cocasses (Hugh tentant de cacher un tableau à sa femme en la divertissant et en montrant son caleçon), tantôt vaudevillesques (Hugh essayant de faire croire qu'il est un maffieux, alors que son patron, un acheteur et la meilleure amie de sa femme sont présents dans le même resto). Et un must, la scène du restaurant chinois, remplie de malentendus. Tout cela nous mène à une histoire mélangeant une histoire d'amour et une vendetta de la Famiglia, où l'innocent Hugh Grant se corrompt malgré lui et joue les apprentis maffieux. Ca rappelle notamment The Freshman avec Broderick et Brando.
Les acteurs d'ailleurs portent le film. Hugh Grant, dans un jeu proche de celui de Cary Grant, convient parfaitement dans ce rôle de séducteur naïf pris au piège et éperdumment amoureux. Jeanne Tripplehorn manie parfaitement les cordes émotives des violons. Et surtout James Caan, en écho à ses incarnations du Parrain, se joue de son personnage à la fois papa poule et tueur né. Un véritable feu d'artifice qui prend toutes ses couleurs avec des acteurs "de soutien", maffieux ou non.
Evidemment, tout finira bien, pour le grand amour et pour la morale. C'est frais, dynamique, harmonieux. Ca ne révolutionne rien. C'est juste plus que plaisant. Et c'est éjà beaucoup, vu le contexte cinématographique.
 
vincy

 
 
 
 

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