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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs
France / 1999
16.06.99
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(PRESQUE) TOUT SUR MA MERE
Des rencontres entre des pères et des enfants qui ne se connaissaient pas, des enfants d’âges différents - un tout jeune qui trépigne d’impatience de voir le sien, une ado qui gamberge un peu, et un post-ado qui fait un rejet complet, une mère seule emblématique de ces super-women qui mènent de front carrière professionnelle et éducation des enfants, la meilleure amie de la mère qui fait une petite déprime, des pères plutôt assez séduisants - pensez-donc, un professeur de biologie pour la tendance écolo, un grand reporter pour la fibre aventurière et un ancien musicien pour le côté artiste - , un cadre de rêve - le Mexique version Club Med, par ailleurs sponsor du film - , des petites escapades du côté des temples mayas....
Voilà tout ce qu’on peut voir dans Mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs... Avouez que c’est un peu beaucoup.
Charlotte de Turkheim aborde ici son sujet favori, la famille par le regard d'une maman, pour son premier film. Dans ces conditions on ne s’étonne donc pas que le thème principal - une femme qui élève seule ses enfants, des enfants qui font la connaissance de leur père - ait du mal à s’imposer. Reste le côté sympathique du film emmené par une équipe de comédiens visiblement heureux de se retrouver au Mexique. anne sophie
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