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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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La Gabbianella e il gatto (La mouette et le chat)
Italie / 1998
22.12.99
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CHAT BA DA BA DA
"- Sèche tes larmes, et prends ton envol..."
Le cinéaste nous raconte l'histoire de Zorba, un chaton, qui promet à une mouette, mourrante après avoir été prise au piège du pétrole déversé dans la mer, d'élever son petit et de lui apprendre à voler. Zorba et ses amis mettront tout en oeuvre pour mener à bien cette délicate mission. D'autant qu'ils devront affronter le Grand Rat et ses sbires qui les terrorise. Bien entendu, Félicité, la jeune mouette, se prendra pour un chat, et elle mettra beaucoup de temps avant de réaliser quelle est sa véritable nature. Et les chats devront refouler leur instinct. Néanmoins, la cohabitation se passera bien. Jusqu'au jour où Félicité prendra conscience qu'elle est une mouette...
Alors évidemment, ce film ne rivalise pas, d'un point de vue du design, avec des films de Disney ou Dreamworks. Pourtant, la scénographie reste suffisante pour apprécier ce "conte de Noël" comme il se doit. Les différents thèmes abordés ne laisseront pas insensibles les spectateurs: le non respect de la nature de la part des hommes, le droit à la différence, l'amour, l'amitié. Et même si le film peut paraître moralisateur sur certains points, il diffuse suffisamment d'humour pour le rendre distrayant. Enfin, le côté comédie musicale de certaines scènes confirme cet aspect.
A l'instar de Michel Ocelot (Kirikou et la sorcière), Enzo d'Alo permet de laisser une place aux dessins animés européens sur leur propre marché face aux géants américains. La Mouette et le chat est un dessin animé qui saura ravir petits et grands.
chris
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