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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Nhung Nguoi Tho Xe (Les coupeurs de bois)
Vietnam / 1999
11.10.00
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CINEMA VERT
Rares sont les films vietnamiens à parvenir jusqu’à nos écrans. Rares sont les films vietnamiens tout court, puisque la production cinématographique nationale avoisine les cinq films annuels. Rien que pour cette raison, il est intéressant de voir Les coupeurs de bois. D’autant plus que le film se veut le reflet d’une certaine réalité du pays: l’avènement de l’économie de marché et la multiplication des trafics en tous genres. Ici, on est très loin des magnifiques films policés du franco-vietnamien Tran Anh Hung. Vuong Duc filme avec simplicité le travail des coupeurs de bois. Il filme également très joliment cette nature hostile qui déteint sur les hommes pour les amener à suivre une certaine loi de la jungle.
Bien sûr, on ne peut s’empêcher de trouver l’histoire et les personnages simplistes (notamment le méchant et machiavélique Buong et le gentil Ngoc), mais le tout fonctionne assez bien et on se plonge volontiers dans les tribulations de ces pauvres bûcherons vietnamiens obligés d’être exploités et de recourir à des petits trafics pour s’en sortir. On regarde avec intérêt et plaisir ce film quasiment documentaire qui fait montre d’une moralité presque enfantine mais attachante. laurence
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