Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 16

 
Ordinary Decent Criminal


Irlande / 2000

19.07.00
 



LES TRIBULATIONS D'UN IRLANDAIS EN IRLANDE





"- Je pense à un coup depuis longtemps… mais je risque d'être un peu pris au tribunal à partir de lundi prochain."

Ordinary Decent Criminal est un film à priori sympathique. Il y a d'abord un côté décontracté qui n'est pas désagréable. Michael Lynch est plutôt un bon bougre qui prend la vie avec beaucoup de philosophie. Une certaine nonchalance dont le film est empreint donne l'occasion à quelques bons mots plutôt drôles : par exemple, le gang se trouve devant une banque qu'il veut dévaliser dès l'ouverture, et comme cette dernière se fait attendre, un des joyeux drilles déclare : "Les banques n'ouvrent jamais à l'heure. C'est lamentable. Absolument lamentable !". On retrouve à plusieurs reprise une sorte d'humour décalé qui est assez plaisant et finalement assez british.

Malheureusement, une fois passés ces quelques bons mots et une fois que l'on a compris le fonctionnement du clan (familles & bande), on s'ennuie ferme. Rien de très original ensuite (vous allez me dire : le titre nous avait prévenus !) et on tourne un peu en rond. Il n'y a que très peu de rebondissements dans le scénario. On assiste tranquillement à un film de gangsters pépère avec quelques notes d'humour. Il y a bien une joyeuse et sereine philosophie de la vie autour du rejet de la société et du respect du clan et de ses valeurs internes. Mais même si elle donne lieu à quelques discours intéressants (notamment entre Michael Lynch et ses enfants), elle n'est qu'effleurée. Bref, avec Ordinary Decent Criminal, rien de bien nouveau sous le soleil de Dublin…
 
laurence

 
 
 
 

haut