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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Peau d'ange
France / 2002
09.10.2002
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LA FOI AMOUREUSE
"- Pour moi, les odeurs ne sont pas étranges. C'est elles qui doivent décider si on doit rester ou partir."
Ne lésinons pas avec les mots : Peau d'Ange est un film simple, vrai et chaleureux. Le scénario et la mise en scène, habiles et fluides, concourent à nous montrer une histoire attachante. Cette histoire, c'est avant tout celle d'Angèle, ange déterminé emporté par son amour absolu pour Grégoire. Le personnage, très bien construit et interprété, est étonnant de force et d'altruisme. C'est lui qui mène le film avec une vitalité implacable. Angèle a quelque chose des héroïnes d'autrefois et sa destinée a le petit côté vieillot de celles des grandes amoureuses romantiques en proie à l'abnégation.
Parallèlement, Vincent Perez filme Grégoire, personnage en prise avec le passé (sa mère vient de mourir et laisse ainsi une fêlure existentielle chez son fils) et avec le doute (il rencontre Laure mais ne sait finalement plus s'il l'aime ou non). Guillaume Depardieu tient là un de ses plus jolis rôles.
Autour d'eux, Vincent Perez a peuplé son film de personnages très émouvants. Qu'ils soient dans la douleur (l'extraordinaire Olivier Gourmet) ou qu'il s'agisse des quelques participations lumineuses (Dominique Blanc, Karine Silla…), ils sont tous très touchants et participent au charme de l'ensemble.
Avec Peau d'ange, Vincent Perez, après avoir tourné trois courts-métrages, réalise là un joli film simple et authentique, à son image. laurence
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