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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The People vs. Larry Flynt
USA / 1996
19.02.97
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SURExxxPOSE
"- Je suis juste coupable d'avoir mauvais goût."
Une des carrières (réelles) vraiment bizarre de la vie culturelle (et récente) Américaine fournit la source d'un amusement aigre et savoureux dans The People Vs. Larry Flynt.
Grâce à une vaste leçon divertissante sur l'importance du premier amendement de la constitution, Milos Forman, dont c'est le premier film en 7 ans, utilise les contradictions et les drames d'un éditeur porno sans complexe, pour mieux servir cette course à toute vitesse à travers le paysage socio-politique des USA: du début des années 70 irrévérencieuses à la rigueur hypocrite des années Reagan. En clair, de Hair à notre ère.
Tout au long de ce chemin, il s'agit aussi de raconter une histoire d'amour poignante et puissante, sensationnellemnt interprétée par Courtney Love, plus proche du trash que du Nirvana.
Comme la plupart des productions d'Oliver Stone, le film devrait faire couler beaucoup d'encre dans les pages Spectacles, et de bonnes critiques ajoutées à la notoriété du sujet devraient attirer un public nombreux pour en faire événement médiatico-culturel.
Pas sûr, cependant, que le film reste immémorable. Le propos aurait mérité un traitement moins consensuel, plus subversif. Bref plus proche des vieux Bertollucci que des récents Costa-Gavras. vincy
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