|
Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
|
|
|
|
Adieu, plancher des vaches
France / 1999
01.12.99
|
|
|
|
|
|
PESSIMISME=ALCOOLISME?
"-Excusez-moi, il y a des traces sur l'assiette? "
Otar losseliani nous rappelle les films de Jacques Tati comme Jour de fêtes. La même technique sur le plan de la réalisation (séquence de situations de la vie ordinaire, absence de dialogues, utilisation du kaléidoscope).
Plongeur à la ville, bourgeois au château, Nicolas, jeune homme de bonne famille, interprété par Nico Tarielashvili, s’invente une autre vie dans "la grande ville", fleurtant avec la fille du café, philosophant avec les clochards. Nicolas a une tendance alcoolique, un peu comme son père, un excentrique incarné par Otar losseliani, s’enfermant dans un monde à lui (séquence: chambre du père, le train, l’alambic), une mère jouée par Lily Lavina "femme d’affaires", portant le pantalon et arborant un grand oiseau tropical lors de soirée, des enfants gâtés et des gens de maison très originaux.
Le réalisateur porte sur la vision de la société un regard utopique (le clochard chante avec le père) et pessimiste (le SDF faisant la manche, la fermeture du local vétérinaire). On est un peu déçu par ce tableau de vie exposé par Otar losseliani.
L’alambic est-il le meilleur moyen de quitter le planchez des vaches et oublier la réalité? bertrand
|
|
|