Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Le raid


France / 2002

27.03.02
 



T'AS TON B.A.F.A. MAIS ÇA FAIT PAS DE TOI INDIANA !





Tous les ingrédients d'une bonne comédie sont là. L'aventure en plus. Avec Le Raid, Djamel Bensalah s'impose comme un cinéaste de talent. Pour ce deuxième long métrage on a sorti les grands moyens : le résultat vaut le coup.
Quatre lascars de Saint-Denis dans la jungle sud-américaine, une bourgeoise dominatrice et séduisante, un mafieu excentrique, un vieil arriviste qui tuerait père et mère, une tueuse à gage tiraillée par son instinct maternel... De l'action, des rebondissements, des surprises, un beau panel d'humour et de dérision... Après Le ciel, les oiseaux et ta mère, Djamel Bensalah gagne, une fois de plus le pari de la comédie.
Amusement garanti du début à la fin ! Cette chronique de quatre banlieusards au pays des crocos déborde de vie et d'allégresse. On aurait pu craindre un récit trop stéréotypé. Au contraire. Le mérite est d'avoir su mettre certains clichés au service de l'histoire : les personnages sont caricaturés à juste dose, que les acteurs assument à 100%. Ça ne les rend que plus attachants. Bien sur, le jeu dâacteurs y est pour beaucoup. Tous les comédiens tiennent leurs promesses. Le quatuor Courbey, Deutsch, Kelif et Zem fonctionne à merveille. Rodshy Zem se débarrasse ici de son étiquette d'acteur de films à caractère social. Hélène de Fougerolles se livre entièrement, corps et muscles, loin de ses rôles cérébraux de chez Rivette et Beinex. Josiane Balasko assure de nouvelles performances digne à la mesure de son énorme talent. Quant à l'interprétation de Gérard Jugnot, c'est du concentré de bonheur ! Avec un tel casting, le film est promit à des jours heureux.
Djamel Bensalah a enfin réalisé son rêve de gosse. Il rêvait déjà de ce film à l'âge de 15 ans. Dix ans plus tard, l'art de la mise en scène acquis, il nous offre un spectacle bien édifié. Sa direction artistique est remarquable. La photo et les décors sont de vrais petits bijoux. Après seulement deux longs métrages, le jeune réalisateur n'a pas fini de nous étonner !
Le Raid devrait recevoir un fervent accueil du public. Après avoir essuyé des échecs commerciaux en 2000, avec Vatel et Les Visiteurs en Amérique, Gaumont a misé gros et compte beaucoup sur le film. La partie se présente sous des bonnes perspectives.
 
sabrina

 
 
 
 

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