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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Serendipity (Un amour à New York)
USA / 2001
20.02.02
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LOVE STORY PREMACHEE
"- Qu'est-ce que je peux faire pour vous remercier ?"
Une envolée de bons sentiments pour cette love story peu poilante, ni subtile. L'idée de départ, pourtant, est originale et fait appel à des notions philosophiques passionnantes, riches d'interrogations métaphysiques. Une rencontre (en l'occurrence, amoureuse) est-elle le fruit d'un pur hasard ou le cheminement logique d'un destin tout tracé ? Le réalisateur Peter Chelsom, maître à bord de cette romance, semble se moquer d'une réflexion étoffée et d'un traitement cinématographique élaboré sur ce thème fédérateur… Dans son optique à lui, l'important consiste à mobiliser un maximum de spectateurs réceptifs à un divertissement prémâché de A à Z. Cette comédie légère manque cruellement de créativité et d'habileté. Elle se découpe globalement en deux parties. Une première partie pendant laquelle nos deux protagonistes se rencontrent et découvrent leur attraction mutuelle. Jeux de drague, flirts bassement niais et tripotages adolescents dévorent nos deux tourtereaux se posant moult interrogations quant à leur devenir commun… Cependant, cette opportunité d'affect est d'ors et déjà compromise, chacun se destinant à un mariage prochain. Se retrouveront-ils un jour ou l'autre pour s'aimer ? Telle est la question, l'axe dramatique de cette intrigue fluette. Chacun de nos deux protagonistes part à la recherche de signes déterminants et concomitants de retrouvailles futures. C'est alors qu'un incroyable jeu de piste, sur fond de micro-gags stériles, balaie la seconde partie du film, difficilement comestible. L'artifice de la composition et le côté boule de neige des péripéties assoient le film dans une mascarade inévitablement passable. Qui plus est, l'effet de surprise est d'entrée de jeu inhibé puisque le titre du film en anglais " Serendipity " signifie " accident heureux "…
Bref, pour des spectateurs exigeants, à la recherche de voies nouvelles d'expression du romantisme, la déception est à son comble. Tout se passe dans le meilleur des mondes et naturellement, tout se finit bien. Si vous n'en demandez pas plus, ce spectacle maigrichon en rebondissements dramatiques sera à la hauteur de vos attentes. Dans ce cas précis, il ne reste qu'à vous laisser submerger béatement par cette vague d'émotions faciles. Au pire, Un amour à New York fera la joie du jeune public friand d'histoires à l'eau de rose. A se coltiner quand le moral est au plus bas… agnès
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