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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Shadrach
USA / 1998
28.07.99
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OS FRAGILES
"- Fils de pute, bordel, Jesus Christ de chiottes, trou du cul!
- Viens, chéri, il est temps d'aller à l'église."
Tiré d'un mémoire de son père William Styron , Suzanne nous entraîne dans l'enfance de Paul, petit garçon issue d'une famille bourgeoise et catholique qui passe ses vacances chez les Dabney, une famille pauvre et unie. Soudain, Shadrack, un vieux grand père noir débarque devant la maison des Dabney. Paul et petit mole sont impréssionnés de découvrir ce curieux personnage. Son souhait est d'être enterré sur la propriété de ses anciens maîtres... les Dabney. La famille fera tout pour soulager les derniers jours du vieillard venue retrouver les lieux de son enfance. Paul devine dans les yeux du grand père ses instants de jeunesse, ses joies et ses peines. La famille s'approprie le vieille homme le considérant comme de la famille. L'opposant de l'histoire est le sherif Lewis qui empêche l'enterrement du vieux noir dans la propriété Dabney.
Ce film est une fiction sans réel fil conducteur, c'est le côté "souvenir champêtre" et une sensibilité attachante qui rendent l'histoire intéressante. De plus, les comédiens ne forcent pas leur talent, ils jouent de façon juste et naturelle. La bande originale du film est composée de musique blue's donnant à chaque séquence une impression de décontraction. Enfin, il n'y a pas les éternels clichés par rapport à la ségrégation des noirs dans les champs de coton style Autant en emporte le vent ou la série américaine Racine.
Cela en fait un film un peu décousu, un peu inspiré, et dans la grande veine à la mode "je reviens à mes origines" un film nostalgique.
bertrand
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