Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 17

 
Shine


Australie / 1996

12.03.97
 



LUMINEUX





Dans Shine, le réalisateur Scott Hicks et l'auteur Jan Sardi dévoilent une biographie non conventionnelle à propos d'un jeune pianiste virtuose devenant presque fou en partie à cause de la protection monstrueuse de son père. Adulte, il trouve une rédemption inespérée grâce à une femme étonnament compréhensive. Il y a donc tous les éléments réunis pour que l'émotion nous emporte : la musique, la folie, l'amour, ... et Shine atteint une certaine forme de grâce.
Les performances dépassent l'excellence, incluant des contributions lumineuses de Lynn Redgrave et Sir John Gielgud, un tour de force puissant de la part de Armin Mueller-Stahl, plus une narration forte, presque schizophrène. A l'instar de ce duo Noah Taylor / Geoffrey Rush, magnifiques en pianistes perdant les pédales. Le cinéma, dans ces cas là, nous transporte dans quelque chose de simple et d'universel.
Hicks et Sardi ont pêché pour cela un sujet très captivant : leur protagoniste, australien, David Helfgott, est toujours vivant et tourne en Europe, comme pianiste, hors des conventions. Sa vie extraordinaire est ici intelligemment répertoriée. Les comparaisons avec An angel at my table de Jane Campion viennent immédiatement à l'esprit. Mais sans triomphe arrogant, avec une victoire très humble, Shine, petit film en apparence, n'a rien des mélos hollywoodiens, et tout de ces oeuvres qui vous restent en mémoire, avec une vision profondément humaine. Nul besoin d'être le meilleur du monde...
Shine est une réalisation mature, intelligente qui devrait attirer le public dans le monde entier.
 
vincy

 
 
 
 

haut