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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Shoe
Lettonie / 1998
20.01.99
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CINDERELLA
Khroustaliov, ma chaussure! Après l'incompréhensible Khroustaliov ma voiture! à Cannes, le FFM hérite d'un film "soviétique" noir et blanc. Une satyre poétique mais déroutante.
Beaucoup plus courte, l'oeuvre de Laila rassemble pourtant bons nombres d'éléments similaires.
Et en premier plan l'absurdité. Car mieux vaut se focaliser sur le ton ironique et le message anti-militariste que sur la forme, aussi belle qu'ennuyeuse.
Le film est, donc, parfois drôle (surtout la fin). Mordant dans la critique de la stupidité du régime communiste, le scénario ridiculise les 3 soldats chargés de retrouver la demoiselle (suédoise selon eux) qui a perdu une chaussure sur la plage. Ce surréalisme durera tout au long du film, avec plus ou moins de bonheur par le spectateur.
Car hélas le rythme n'y est pas. Une fois de plus la moitié de la salle est partie avant la fin. Le film semble plat tellement la réalisatrice prend son temps, installe chaque scène dans le temps réel, avec une caméra immobile, attendant l'élément rendant vivant le tableau. On attend donc que l'action (se) passe. Les plans (séquences le plus souvent) sont interminables, et souvent déserts. L'ennui à son paroxysme.
Un bel ennui. Plastiquement recherché. Les images sont surcahrgées de détails, intéressants; le film est superbement cadré; la lumière est magnifique, nordique et allégorique.
En moyen métrage, le film aurait été excellent. Mais peut-être s'agit-il d'un décalage culturel. Notre point de vue occidental est-il si éloigné de ce cinéma slave, soumis durant 70 ans à la censure d'un régime? vincy
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