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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Smilla's Sense of Snow (Smilla)
/ 1997
18.06.97
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CONSPIRACY THEORY
"- La seule chose qui me rend vraiment heureuse ce sont les maths. La neige, la glace et les chiffres."
Ce thriller excessivement lisse et beau, cette ambitieuse co-production européenne, adaptation fidèle (ou presque) du roman, démarre avec une intrigue forte, mais échoue sur la distance.
On pourrait douter de la justesse du choix de Julia Ormond, comme scientifique (devenant détective privée) semi-inuit; Julia Ormond, pourtant, domine le film avec sa performance la plus engagée à date. Mais son visage trop lisse, trop occidental provoque comme un malentendu avec le personnage du roman.
Comme dans le livre, l'intrigue évolue de manière invraisemblable , perdant sa crédibilité une fois le mystère dévoilé. On peut alors se demander pourquoi avoir réaliser un tel projet.
Parfois ennuyeux, le film de Bille August, cinéaste surfait à cause d'une double Palme d'or à Cannes jamais méritées, échoue finalement à satisfaire les espoirs initiaux, et s'embourbe dans un psychodrame amoureux là où le suspens était essentiel pour survivre. .
Il est douteux que le public vienne en grand nombre pour ce qui est une histoire intriguante mais définitivement à dormir debout.
vincy
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