|
Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
|
|
|
|
Star Trek : Insurrection (Star Trek 9)
USA / 1998
03.03.99
|
|
|
|
|
|
ESPACE SURGELE
"- Il était vraiment beau le temps où nous n'étions que de simples explorateurs. "
1980, le premier long métrage d'une longue série envahit les écrans. À la 9ème édition on peut se demander si les scénaristes n'ont pas épuisé la plupart des sujets qui renderaient plus intéressant d'aller voir un film plutôt que de suivre la série.
Fidèles au poste on retrouve le vaillant Jean-Luc Picard, l'androïde Data et tout le reste de la bande. Cette fois-ci, les explorateurs ayant pratiquement tout découvert dans la galaxie, se contentent de simples représentations et de passer des alliances avec des peuples moins développés. Jusqu'au jour où ils apprennent les mauvaises intentions de Ru'afo qui, avec l'aide de l'Amiral Dougherthy, décide de s'emparer des molécules de jouvence flottant autour d'une planète et ainsi de la détruire.
Respectant l'esprit de la série, Star Trek, Insurrection n'oublie pas cet humour décapant (!) qui a contribué à son succès. Malheureusement, puisqu'il est mal placé et lourd, le spectateur aura du mal à l'intégrer, encore plus que le vocabulaire barbare et incorrect employé. Il est d'ailleurs étonnant qu'une production déployant autant de moyens techniques pour atteindre des sommets en matière d'effets spéciaux, se perdent dans un flot de mots, soi-disant techniques et experts, mais utilisés à contre-sens.
Mis à part une "gueguerre" spatiale qui vaut celle de n'importe qu'elle série de science-fiction, le film se concentre sur des problèmes contemporains comme la déportation de peuple pour les ambitions de plus puissants. Un acte qui prend encore plus d'ampleur lorsqu'on apprend qu'il se veut fratricide. D'autre part, il met face à face les "gentils" qui ayant fait l'expérience de la technologie poussée ont préféré l'abandonner. Ils se sont rendus compte qu'ils courraient à leur perte si les machines remplacaient le travail des humains. Tandis que les "vilains" utilisent les moyens modernes mis à leur disposition pour assouvir leur soif d'éternelle jeunesse. Les séances de chirurgies esthétiques ne sont pas sans rappeler l'excellent Brazil.
Donc pour les adeptes de la série, Star Trek, Insurrection ne sera qu'un épisode de plus (un de trop?) qui n'a que la qualité d'en mettre plein la vue dans le dernier quart d'heure lors de l'ultime et inévitable bataille. Les acteurs quant à eux, même si ils se sont amusés durant le tournage, ne parviennent pas à nous émouvoir et à nous faire rentrer dans l'histoire. Celle-ci ne posséde d'ailleurs pas d'originalité et à un goût de déjà vu, mis à part l'utilisation de monde hologrammes afin de déporter les habitants dans un univers identique à celui qu'ils viennent de quitter. alix
|
|
|