Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Kuningasjätkä (A Summer by the River)


Finlande / 1998


 



ET AU MILIEU COULE UNE RIVIERE

Le livre Bye Bye Bahia



"- J'avais oublié que Maman n'étais plus là..."

Hit de l'année dans son pays, la Finlande, A summer by the river (on retiendra le titre en anglais exceptionnellement) est un film qui se rapproche du Grand Chemin, d'Après la Guerre (tous de 2 de Jean-Loup Hubert) ou encore d'"Un été dans l'Ouest" (le roman de Philippe Labro) dans son contexte écologique. Un processus d'initiation pour un enfant à travers un été dans la nature. Bref, des leçons de vie.
Comédie, l'oeuvre enchaîne les récits des draveurs, ces hommes qui poussent les trons d'arbres sur les rivières de la toundra. Des hommes rudes à l'humour un peu gras. On passe de bizutages rustres en monologues existentiels, d'histoires qui débutent sérieusement pour finir en éclats de rires, sous le regard de ce gamin, Topi. Les proverbes éducatifs sont à la hauteur de ce qui suit: "Qu'est ce qui fait les bons cuisiniers? Un dos long et des mains courtes. Pourquoi? Ça l'empêche de se gratter le cul!"
Mais dans cet univers verdoyant et paisible, ces jeux et autres joutes, cette petite musique collées à chaque récit, ces anecdotes souvent plaisantes, le film exhibe la bêtise du mâle plus qu'il n'en est complice. Le cinéaste croques des portraits, dessine des croquis d'après guerre. Une bagarre très bien filmée, une love story sans surenchère émotionnelle, par petites touches, on se laisse glisser sur cette rivière, comme ces troncs d'arbres qui parfois s'emmêlent, se nouent, et font barrage. On sent alors la douleur du bois, qui crie, se tord.
Mais peut-être trop furtivement... Il reste un film très nature, qui puise le meilleur de lui-même dans son inspiration slave, et notamment cette scène de bus, au début, où le ton grotesque et bon vivant dévoile une Finlande rurale méconnue et touchante.
 
vincy

 
 
 
 

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