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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Susan's Plan (Susan a un plan)
USA / 1998
28.07.99
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PAS TELLEMENT PLANANT!
On pourrait s’en donner à coeur joie dans la critique féroce à propos de ce Susan a un plan. D’abord, parce qu’on a connu John Landis mieux inspiré. C’était à l’époque des Blues brothers et d’un fauteuil sur deux, et à côté de ses deux succès le nouvel opus du réalisateur ne tient pas vraiment la distance. Ici le scénario est cousu de fil blanc et les personnages nous font tout juste sourire mais rarement rire aux éclats. Ensuite, on se désole de ne plus voir Nastassja Kinski que dans des rôles qui n’exigent aucun talent de comédien particulier.
A la limite, pour jouer ce rôle, une coureuse de fond aurait fait l’affaire puisque dans le film Susan n’arrête pas de courir. Donc Nastassja, un conseil de femme, ressaisissez-vous ou bien vous allez vous mettre à dos tous vos admirateurs. Et ils sont nombreux! Maintenant, il serait injuste d’être trop cruel vis à vis du film. Même si l’histoire est prévisible, elle est servie par des comédiens en grande forme. Mention toute particulière à Lara Flynn Boyle qui reconnaissons-le est franchement désopilante dans son rôle de shampouineuse peu farouche. Enfin à une période de l’année où nous avons droit aux fonds de tiroirs américains, Susan a un plan se distingue du tout venant.
Pour l’été, ça peut aller! anne-sophie
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