Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Swamp!


France / 1999

13.10.99
 



L'HORREUR DE L'ANNEE





"- Est-ce que je dois mourir sans avoir connu l'amour !
- Allez, viens.
"

Le jeune réalisateur Eric Bu réalise son premier long métrage SWAMP! tourné en format 16 mn. Il nous emmène dans un tournage d'un film d'horreur en pleine campagne réalisé par Béa (Satya Esquenazi), une jeune fille de 13 ans.

On se demande si on regarde un making off original ou une parodie de Blair Wich Project. L'absence d'intrigue est à déplorer (peut-être effectivement de savoir si la jeune Béa connaîtra l'acte d'amour...). Les dialogues sont plats et sans intérêt malgré la performance de quelques comédiens comme Jean Paul Farré ou Michel Toesca. On notera,le clin d'oeil félinien concernant les séquences poêtiques du clown interprées par Cécilia Bletterie. La séquence des hommes nus en séance de méditation fait pensée aux Idiots de Lars Van Trier. La réalisation est dès plus médiocre : Plan flou, aucune synchronisation de son, mauvaise lumière... De plus, les plans séquences sont nombreux et ennuyeux.

Le cinéaste exploite la caméra à 360° sur la séquence du diner de l'équipe du film. Parfois, on assiste à quelques moments d'humour, un peu comme si vous regardiez l'anniversaire d'un membre de votre famille. L'innovation majeure de ce film, ce sont les séquences en lumière bleue qui permet de visualiser le film SWAMP!.
 
bertrand

 
 
 
 

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