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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Catwoman
USA / 2004
8 septembre 2004
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LES GRIFFES DE L’ENNUI
Bas les pattes !
Un critique américain a récemment décrété que Pitof devra changer de nom s’il comptait continuer à faire du cinéma. Passé la prise en compte de la vogue anti-française actuellement ambiante au States, nous préciserons à ce monsieur qu’il a tord, puisque Pitof ne fait pas de cinéma ! L’ex-spécialiste des effets spéciaux se contente de faire tourner sa caméra en roue libre, sur louma ou steadycam, et de fourguer une tonne de bobines à un monteur dont le rôle est de donner un sens à tout ça. Au final, Catwoman est une succession de clips et de pubs pour Nike ou IBM, rythmée par une musique de d’jeunes. Sans direction d’acteur, la pauvre Halle Berry souille son Oscar, au point d’en reconsidérer sa validité, c’est dire…. Lambert Wilson, dans le rôle de ce salaud de français aujourd’hui à la mode dans les productions de ce type, à désormais découvert comment assurer ses prochaines impositions, et seule la toujours formidablement pathétique Sharon Stone offre une composition audacieuse mettant à mal son image.
Sur le fond, c’est pire : la malédiction (ou bénédiction) qui fait se métamorphoser Patience (et il en faut !) en félin résulte à une succession de scènes martelant son nouvel état : Patience boit du lait, Patience aime l’herbe à chat, Patience se fait aboyer dessus, et aux pervers et pornophiles que nous sommes (me and myself) d’attendre en vain que Patience, alias Halle Berry, s’accroupisse enfin sur sa litière pour faire pipi.
Catwoman est une trahison, de surplus ennuyeuse, d’une Myhtologie installée depuis plus de soixante ans.
Avec ce seul mérite pour le pauvre Pitof : avoir réalisé la première pub Whiskas pour MTV… Arnaud
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