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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Dodgeball
USA / 2004
22.09.04
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DANS TA GEULE !
" - On ne fait pas caca là où on fait miam-miam"
Si les termes "pipi, caca, prout" parviennent aujourd’hui encore, et ce malgré votre âge avancé, à vous faire hurler de plaisir, alors Dodgeball n’aura plus le moindre secret pour vous. Au contraire, si l’humour en bas de la ceinture vous effraie autant qu’un groupe de touristes allemands en bermuda Décathlon, vous aurez vite fait de migrer vers des productions plus clémentes. Car il faut l’avouer, Dodgeball n’est pas ce que le cinéma hollywoodien nous ait offert de plus subtil ces dernières mois : un humour potache et déglingué, une réalisation à tire-larigot acquise du côté de la pub pour le petit écran, le tout complété par une brochette d’acteurs plus que trentenaires occupée à jouer les ados attardés.
Mais peu importe. Porté par deux têtes d’affiches extrêmement populaires outre-atlantique (Stiller et Vaughn), Dodgeball a pour seule ambition de faire chuter de leurs sièges les spectateurs les moins coincés avec une recette mainte fois exploitée : un sport américain méconnu (une version "hard" de la "balle au prisonnier") revisité et exagéré pour les besoins du cinéma, un Ben Stiller en méchant de service croustillant et pour le moins vicieux, quelques méchancetés bien senties à l'encontre de plusieurs grands succès hollywoodiens (Mona Lisa Smile et Jerry Maguire en tête) au milieu de répliques tordues et tordantes et le tour est joué. Ne reste plus qu’à égratigner - sans grande méchanceté - les gros, les maigres, les timides, les névrosés, les sadomasochistes, les rappeurs puis d’agrémenter le tout d’une pincée de célébrités (Chuck Norris, David Hasselhoff sans oublier l’immense Lance Armstrong) jouant la carte de la surenchère et de la parodie. Et comme le dit si bien le slogan publicitaire du film : même pas mal ! jean-françois
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