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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Vertiges de l'amour
France / 2001
19.12.01
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TOUT CA POUR CA !
Pour son premier film, Laurent Chouchan scénariste du dernier Chatilliez (Tanguy), de "Navarro" et autre "Nounou d’enfer" (soit au bas mot dix millions de spectateurs) s’attaque à un thème éculé : le mariage.
Hélas Vertiges de l’amour n’apporte rien de neuf sur le sujet. Chouchan se contente de recycler un précepte (la relecture d’une scène sous différents angles) qui a fait le succès du film Un jour sans fin » avec Bill Muray et Andie McDowell. Hélas la restitution à l’écran le cheminement de la pensée d’un personnage n’est pas aussi habile que chez Harold Ramis. Le manque d’expérience de Chouchan en tant que metteur en scène dessert un récit sophistiqué. La déclinaison des situations envisageables pour le futur marié est prétexte à une série de scènettes très disparates. Si la première partie du film demeure plaisante, très vite le réalisateur s’emberlificote et perd le spectateur au passage.
Heureusement les comédiens sympathiques sauvent le film de la catastrophe. En tête, Philippe Toretton très en forme, révèle une facette comique méconnue, bien loin de la noirceur de Capitaine Conan.
Usant de tout son charme, la belle Julie Gayet enflamme l’écran de par sa seule présence et justifie les élans amoureux qu’elle suscite autour d’elle. Dans le rôle de la femme de Vincent-Toretton, Sophie-Charlotte Husson semble moins à son aise et développe un jeu trop excessif.
Hasard ou coïncidence ? Vertiges de l’amour souffre du même défaut que Tanguy : une fin en queue de poisson. L’épilogue, trop conventionnel au regard de la surenchère développée tout au long du film, n’a rien de vertigineux. hervé
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