Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 291

 
La vida es silbar (La vie c'est siffler)


/ 1998

22.12.99
 



LE RENDEZ-VOUS DU BONHEUR





"Un homme trouve son bonheur dans les escargots"

Plus qu’un film sur le bonheur, La vie c’est siffler est l’histoire de l’apprentissage de trois personnes. Chacune d’elles va être amenée à maîtriser ses peurs et ses angoisses pour être au rendez-vous à 4h44 de l’après-midi le 4 décembre, Place de la Révolution.
Au début, on se retrouve dans une école. Cuba, la mère (la mère patrie métaphoriquement) élèves les enfants avec de la musique et de la danse.
C’est une histoire dans la tradition romanesque sud-américaine qui mêle réel et irréel, la vie et le rêve. Toute vie n’est qu’un songe éveillé. Elpidio est en quête d’amour, Mariana souhaite réaliser son rêve de danseuse et Julia désire découvrir l’amour. « La vie est siffler retrace ces trois parcours. Fernando Pérez nous montre que le chemin qui mène au bonheur est douloureux.
On fait semblant et on a peur des mots "maudits", ceux qui provoquent des évanouissements lorsqu’on les prononce : "moralité", "opportunisme", "vérité"... Ou, en ce qui concerne Julia, "sexe". Mariana, nymphomane, promet à Dieu de ne plus coucher avec des hommes si elle obtient le rôle de Gisèle. Elpidio, quant à lui, attend un signe de sa mère lorsqu’il rencontre une militante de Greenpeace dont il tombe amoureux et qui lui propose de partir pour vivre heureux. Bebé, la conteuse, intervient périodiquement entre. C’est un film dense fait de renoncements, de pleurs, d’abandons, de peurs mais aussi de grandes joies, de sourires, d’émotions et...de sifflotements. Bref, un beau film sur l’homme et sa quête du bonheur.
 
serge

 
 
 
 

haut